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LE MECANISME MIS AU POINT PAR LES "MARCHANDS DE SOMMEIL"

Marchand de sommeil et bailleurs de misère  
Les propriétaires "marchands de sommeil" abusent des personnes vulnérables ou en situation de dépendance, ou des gens qui n'ont pas eu le choix, en les hébergeant dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine.

Ce sont des propriétaires qui louent à prix fort des logements insalubres à des locataires qui n'ont pas beaucoup de moyens. Ces propriétaires profitent de l'ignorance de leurs locataires.


l y a des marchands de sommeil depuis la nuit des temps. Mais dans les périodes de crise, ils sont plus nombreux.

Les logements que notre propriétaire loue sont pratiquement insalubres : petits, humides, sans confort, et infestés de rats et de cafards, dans des conditions qui ne respectent pas la dignité humaine (pas de volets aux fenêtres).

 Notre bâtiment est gorgé d’eau, qui tombe du plafond, ruissèle sur les murs, imbibe les faux plafonds qui s'écroulent par plaque,  planchers de béton qui sont complètement "mouvants", provoque des courts-circuits


Les marchands de sommeil sont souvent des gens sans scrupules qui profitent de la détresse des autres.
Ils se justifient en disant qu'ils rendent service à ces personnes: elles ne trouveraient pas à se loger autrement.

Des lois interdisent de telles pratiques. Les marchands de sommeil risquent une peine de prison de 3 mois à 6 ans et une amende de 25000 euros par victime.
Mais des lois existent, il faut les appliquer !

Mais le problème est compliqué. S'il est facile de mettre les scellés sur un logement insalubre, il reste une difficulté majeure. Où et comment reloger ces personnes ensuite? Il faut donc être vigilant et imposer aux propriétaires l'entretien et la maintenance des bâtiments, surtout lorsque le financement de l'État ou de la Région viennent financer les loyers.

La Caisse d’Allocation Familiale ainsi que le FSL servent de banquier. Leur poule aux oeufs d’or, ces sont elles : la Caisse d’allocations familiales paie 60 à 90 % du montant des loyers . Sans contrôler à quel type de logement va son aide.
L'investisseur achète un appartement vétuste 30 000 €, il le loue 500 € par mois et il ne paye pratiquement aucune charge d'entretien ni de réparation (maintenance).
Cela fait un rendement financier de 10% par an, garanti par la Caisse d'Allocation Familiale et le FSL en cas de 6 mois d'impayés !
Mieux que la Caisse d'épargne !

Pour peu que notre marchand de sommeil « oublie » de s’acquitter de ses charges, l’affaire devient encore plus rentable. Et peu importe pour ce type de bailleur que le nombre de personnes vivant dans son T3...

Le syndic, Cabinet BITZ, ferment les yeux et assure un minimum de frais dans la bâtiment car certians propriétaires ne veulent pas payer !
6  SCI (sociétés civiles immobilières) se partagent la résidence.
Sur 52 logements, aucun ne sont habités par des copropriétaires occupants ».

LA CONFEDERATION GENERALE DU LOGEMENT

LA CONFEDERATION GENERALE DU LOGEMENT
La CGL regroupe des associations dont l'objet repose avant tout sur l'action collective au sein d'un immeuble, d'un quartier, d'une ville, en vue de faire prendre en compte les droits des locataires, des copropriétaires, des accédants à la propriété tant dans leurs rapports avec les bailleurs, les syndics, les promoteurs qu'au niveau local en agissant pour l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement.